Citations d’Eckhart Tollé

citations d'eckhart tollé

Voici un florilège de quelques citations d’Eckhart Tollé (voir sa bio sur wikipedia)

Eckart Tollé développe une approche non-duelle de la vie, selon laquelle nous serions identifiés à ce que nous ne sommes pas et nous ignorerions ce que nous sommes profondément. Selon lui, nous serions la vie elle-même, qui est conscience et amour.

La pratique consistant à se centrer sur l’instant présent pour apprécier ce qui est, est une porte pour se centrer dans notre vraie nature, au lieu de courir après ce que nous ne serons jamais.

 

Citations d’eckhart tollé

citations d'eckhart tollé : le pouvoir de l'instant présent

Eckhart Tollé n’a pas son pareil pour décortiquer au scalpel le fonctionnement du mental.

Beaucoup de personnes connaissent “le pouvoir du moment présent”, best seller international, qui l’a rendu célèbre.

Il raconte qu’il s’est senti déprimé toute la première partie de sa vie jusqu’à ce qu’il connût, à l’âge de 29 ans, une « transformation intérieure » à la suite de laquelle il passa plusieurs années sans emploi à vagabonder « dans un état de félicité profonde » avant de devenir “enseignant spirituel”.

Nous avons sélectionné pour vous ci-après une sélection de quelques citations d’Eckhart tollé, issues de ce livre.…

Processus d’identification

  • Le vrai pouvoir est celui de renoncer au processus d’identification (à une position, à un rôle, à un projet, à un effet désiré)
  • Le malheur ne vient pas des conditions de vie extérieures, mais des conditions intérieures de notre propre esprit.
  • Si je remarque la voix à laquelle je m’identifie, c’est que je ne suis pas celle-ci et peux ne pas m’identifier à elle. Donc je suis la conscience qui écoute cette voix qui dit « je ». Qui est cette voix qui dit : « je » ? C’est « moi », l’ego, une création du mental…
  • Quand on ne s’identifie plus à la forme, on peut s’enraciner dans le calme, et laisser émerger la créativité de l’Etre, on peut même aider les autres sur ce plan profond (ne serait-ce qu’en ne « polluant » pas soi-même la relation…)

Non décision

Les problèmes sont des situations non résolues, ou non acceptées. D’où la solution :

  • soit résoudre le problème et passer à autre chose,
  • soit  accepter la situation si pas possible de résoudre…et passer aussi à autre chose.

Le vrai problème c’est de rester à souffrir dans son mental, sous prétexte que quelque chose nous contrarie.
C’est nous-mêmes qui créons des problèmes en choisissant de ne pas accepter ou de ne pas décider. Les problèmes sont toujours une question de décision finalement.

L’instant présent

  • L’instant présent n’est pas qu’un contenant, qui contient vos expériences. Pratiquement, c’est donc vous-même qui êtes le moment présent ! L’instant présent est plus profond que les évènements qui s’y produisent…

  • L’alignement sur le Présent empêche le processus mental de distanciation. Sans espace, pas de commentaire mental, par de bavardage intérieur

  • On ne sera jamais heureux dans le futur. Quand on sera heureux, ce sera forcément le présent, donc jamais dans l’instant d’après (qui n’existera jamais : tout à l’heure ce sera encore l’instant présent, et il faudra donc être heureux maintenant !).

  • La vigilance, c’est la conscience sans la pensée

  • Concentrer l’attention sur un seul point (l’instant présent) = explosion de plénitude et de Présence (paix et joie intérieure)

  • L’expansion naît du rassemblement, de la concentration

  • L’action naît de la contemplation, comme l’appétit vient de la sensation de faim

  • Le changement est possible…maintenant ! Sans attendre et sans effort  

Maîtrise et lâcher prise

La maîtrise est la capacité à être pleinement présent à l’instant présent, complètement disponible, et ouvert aux opportunités. C’est l’opposé du contrôle compulsif, qui vise à ramener chaque nouveauté à du déjà connu, pour se rassurer.

Au contraire, maîtriser c’est reconnaître la part de nouveauté qu’il y a dans chaque situation, au lieu de chercher les ressemblances avec une situation déjà vécue. Maîtriser, c’est accepter de se laisser surprendre par la nouveauté, pour inventer sur mesure une réponse nouvelle…

  • Le lâcher prise est le fondement de la maîtrise. La maîtrise est le contraire du contrôle.

  • La maitrise s’enracine dans le lâcher prise, qui seul permet d’être présent

  • Pour lâcher prise, il faut prendre appui dans le corps, dans le bassin = oser donner sa confiance en la vie

  • Le lâcher prise n’est pas une désertion, un « ça m’est égal » (résistance déguisée), une passivité, une fuite. Au contraire, c’est un engagement dans l’adhésion à ce qui est !

  • Le lâcher prise ne transforme pas directement les situations, mais vous transforme vous-même, avec une répercussion sur l’extérieur

  • Nous sommes dans une prison dont les barreaux sont nos propres pensées. Nous sommes retenus victimes du contenu de nos souffrances, à cause de nos pensées qui entretiennent la croyance en ces souffrances et notre attachement à celles-ci (qui nous rassurent : quand on souffre, au moins l’ego existe…)

 

Relations humaines

  • Regarder comment on instrumentalise les autres, en considérant leur fonction sociale avant leur personne : c’est le boulanger, c’est mon fils, c’est le client…et pas la personne elle-même, avec qui on n’entre pas vraiment en relation. On n’est en relation qu’avec un rôle.

  • Au contraire, offrir toute son attention à la personne par delà son rôle.

  • Ecouter c’est offrir un espace de présence consciente (sans jugement, sans pensée, sans ingérence)

 

Citations d’Eckhart Tollé : Les 3 portes

Voici d’autres citations d’Eckhart tollé sur les3 portes de l’instant présent :

porte du corps intérieur : habiter son corps, y sentir la manifestation de la vie. Posez vous la question un instant : « comment être sûr que ma main est toujours là ? » Et laissez-la infuser pendant que vous plongez profondément votre attention dans cette main pour en faire l’expérience de l’intérieur…  (“La Présence est plus près de vous que votre propre coeur”) 

porte de l’acceptation de ce qui est : si on ne peut accepter la situation, au moins peut-on accepter l’instant présent qui la contient. Si on ne peut accepter le contenu de l’instant présent, au moins peut-on accepter ce refus lui-même, en y étant complètement présent, et en acceptant de ressentir la douleur ou la contrariété dans son corps, complètement ! Si vous dîtes « non ! », que votre non soit de grande qualité, qu’il ne soit pas une simple réaction, qu’il vous engage tout entier.

porte du silence : tous les bruits viennent du silence et y retournent, c’est l’arrière fond de tout événement, il y a plus de silence que de bruit dans cette pièce, écouter le son du silence, écouter les silences entre les sons, le silence entre les mots de l’orateur, s’entraîner à saisir l’espace entre les choses. Essayez de percevoir la consistance entre les choses. Est-ce que l’espace entre les choses sépare les choses, ou les réunit ? De même qu’il y a le bruit extérieur, il y a le bruit intérieur. De même qu’il y a le silence extérieur, il y a aussi le silence intérieur. Ecouter le silence extérieur, met en contact avec le silence intérieur. Laisser le bruit être ce qu’il est et restez calme, tout en l’écoutant tel qu’il est. Les pensées sont au silence intérieur ce que les bruits sont au silence extérieur.

Voici maintenant quelques considérations diverses sur ce qui ramène à l’Unité, ou l’instant présent (voir aussi à ce propos notre article sur “l’illusion du temps“)

 

Se concentrer sur une seule chose

Serait-ce tellement une utopie de se dire que tout ce qu’il y a à faire pour résoudre les « impressions » de manque de temps, c’est de s’engager, complètement, dans le pouvoir de l’instant présent ?

Mobiliser toute son attention sur la tâche actuelle, la faire complètement, et quand c’est fini : ne plus avoir à y revenir (même si le résultat n’est pas « parfait », c’est ce que j’y ai exprimé et cela suffit)… Chaque jour suffit sa peine (ou sa joie !). A chaque pas, laisser le passé en arrière et le futur en avant, ne se concentrant que sur le présent… Se concentrer sur des petits pas, faciles à réaliser, en y mettant toute son attention, au point qu’il n’y ait presque plus de place pour autre chose.

Sous prétexte qu’il faut toujours être joignable, on laisse toujours son portable allumé.

Parce qu’il faut se tenir informé, on écoute très souvent « les informations ».

Parce qu’on n’a plus l’habitude de rester tranquille en silence, on met la radio, on feuillette des magazines, on bavarde pour ne rien dire…

Ne serait-il pas intéressant de s’accorder des pauses, des moments vides, qui sont en fait : pleins de soi ? Qu’il s’agisse de jardiner, de peindre, de jouer d’un instrument, de marcher en silence, de courir en s’intériorisant dans le souffle, ou de méditer : de nombreuses activités permettent de se recentrer dans une seule chose à la fois.

Même des petites choses comme prendre sa douche, se laver les dents ou faire la vaisselle, peuvent être des occasions de se concentrer sur l’instant. Au lieu de les « faire » machinalement, en pensant à autre chose, il est intéressant d’y « être » présent, totalement. A la fois dans son corps, dans ses sensations, dans l’action, aussi minime soit-elle. En étant ainsi intériorisé, l’impression qu’il n’existe qu’un seul instant qui s’étire, au lieu d’une succession d’instants séparés les uns des autres. Plus de stress, plus de hâte, tout se joue, maintenant.

Savez-vous que les devoirs ne sont qu’une fiction, une invention de votre mental, issus de vos conditionnements ? Ils n’existent en grande partie que dans votre tête. Si vous pouviez sortir du jeu un instant, vous verriez que tout cela n’est qu’un château de cartes, une élucubration invraisemblable, un carcan  artificiel, inventé de toutes pièces par votre cerveau. Je ne dis pas que vos responsabilités soient une illusion ou qu’il ne faille pas les assumer. Je dis même que c’est super de les vivre, mais qu’il n’est pas nécessaire d’en faire toute une histoire, pesante et épuisante !

Du coup, les mêmes plats n’auraient plus la même saveur, les couleurs seraient plus vives, le fond de l’air plus vivant…

 

Contemplation de la beauté

Observer le calme qui entoure une fleur…La beauté de quelque chose suscite la même beauté en nous, le même état en soi. La beauté extérieure nous relie à la présence à soi-même, parce qu’il faut une certaine Présence en Soi pour s’apercevoir de la beauté extérieure et s’arrêter à la contempler. La beauté extérieure n’est visible que parce que la beauté intérieure entre en résonance.

Allant plus loin, on pourrait même dire que c’est la beauté intérieure qui est capable de déceler la beauté à l’extérieur. La capacité à s’émerveiller pré-existe au spectacle qui la met en évidence. Ce n’est pas le spectacle qui suscite la capacité à apprécier la beauté, c’est plutôt l’inverse : c’est cette capacité qui fait exister le spectacle. Sans cette capacité, le spectacle ne serait rien.

C’est tellement vrai que :

  • parfois , cette chose devant laquelle on passe ordinairement sans la remarquer, soudain révèle une saveur insoupçonnée jusqu’ici,
  • parfois c’est l’inverse, la même beauté à laquelle nous avons pourtant déjà été sensible, cette fois-ci ne nous fait pas l’effet habituel.

C’est parce que dans un cas, nous ne sommes pas disponible, tandis que dans l’autre si. La beauté est “émergente” entre soi et la chose. Comme les deux morceaux d’un billet de banque déchiré, la beauté est entre les deux et elle ne s’actualise que lorsque les deux parties se rencontrent.

Si on est trop préoccupé, pas assez disponible, on passe devant un coucher de soleil sans le remarquer, et cette beauté extérieure n’existe pas pour nous.

Ce qui en nous voit la beauté, c’est le “je suis” qui est sans cause. L’émerveillement face à la beauté est donc sans cause. La beauté extérieure ne fait qu’en révéler la présence éternelle de la capacité à s’émerveiller.

L’oeuvre est artistique lorsqu’elle nous ramène à notre nature intrinsèque qui est la capacité d’écoute et d’émerveillement. Elle n’est belle que dans la mesure où elle ramène la conscience à elle-même.

A propos de la loi d’attraction, on n’attire ni ne crée la beauté (ou l’abondance) : elle se révèle quand on se rend suffisamment disponible…

 

Habiter l’instant présent

C’est en habitant pleinement l’instant présent et s’engageant dans l’action qu’on est le plus performant. De même, c’est en se concentrant totalement dans les petites choses, qu’on fait le mieux le plein d’énergie vitale (les grandes choses ne sont-elles pas qu’une combinaison complexe de multiples petites choses ?).

La sagesse pragmatique consiste donc à apprécier chaque situation pour le plaisir qu’elle procure et la variété qu’elle permet d’expérimenter, ici et maintenant.

Cette présence à l’instant présent permet d’offrir un regard positif : Adopter une attitude appréciative et cultiver un regard positif pour voir et valoriser le bon côté des choses, pour entrainer plus de ce qui se passe déjà bien actuellement, en modélisant les meilleures pratiques. C’est en soi une stratégie courageuse qui fait la différence…

 

Vidéo d’Eckhart Tollé

Sur la vidéo, vous verrez un « petit bonhomme souriant », qui ressemble un peu à Tintin. Il témoigne avec humour de son expérience de l’instant présent, tout en respirant tranquillement.

C’est en anglais, non traduit, mais simple à comprendre.
C’est plutôt sympa, vous verrez…
En voici une autre plus récente et traduite en Français :