Après le covid, le confinement, la vaccination obligatoire, la guerre en Ukraine, les canicules de l’été 2022, et leur lot d’incendies, ainsi que la crise économique qui résulte inévitablement du tout : il est assez légitime de se pencher sur la question de nos “lendemains chantants”…
Considérons le point de vue du Sentier, en complément du bon sens premier, afin d’y voir plus clair sur ce qui nous attend.
C’était prévu
Nous savions depuis longtemps que :
- les paradigmes matérialistes de quantité et de profit à court terme entraînent une fuite en avant vers une croissance effrénée et une démographie exponentielle.
- A leur tour les besoins croissants de la surpopulation mondiale représentent un “marché en or” pour les oligarchies, qui détruisent l’équilibre écologique de notre biotope de vie, à grands coups de pollutions irresponsables.
Depuis plusieurs dizaines d’années, on se rendait bien compte que tout notre équilibre sociétal ne tient plus que par un fil, au point que certains s’attendaient déjà dans les années 90 à l’imminence d’une crise mondiale (politique, économique et sociale), renforcée par une crise écologique planétaire.
Nota : Nous distinguons ici :
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- le “monde”, la soi-disant civilisation, que nous nous infligeons à nous-même et à la nature
- et notre adorable “planète” qui n’y est pour rien, même si les deux étant liés, la crise des humains déclenche de façon systémique la crise de la nature.
L’apocalypse, en retard ?
Du coup, à force de s’étonner que l’édifice chancelant tienne encore debout, on aurait presque pu finir par croire que les répercussions gravissimes de nos aberrations ne se produiraient que dans 50 ou 100 ans.
Et si cette perspective, relativement “éloignée” pour une incarnation actuelle, avait quelque chose d’éventuellement un peu rassurant (voir lénifiant), une certaine angoisse pesait en même temps sur ces échéances lointaines, tant l’énormité des pollutions risquait de nous ensevelir sous les immondices d’une manière irrémédiable, au risque, de compromettre y compris l’âge d’or et nos possibilités de Survie Spirituelle dans l’Astral de notre planète.
Fort heureusement, mais je dis cela sans masochisme ni cynisme, l’addition a l’air de nous être collectivement présentée dès maintenant (et ce n’est pas trop tôt !) : ce qui va peut-être nous donner l’opportunité de prises de conscience et de rectifications tant qu’il en est peut-être encore temps ?
Nota : à propos des dates suggérées par les calculs de Jacques Breyer dans l’Alchimie de l’histoire exposée dans Terre Oméga, il semble qu’il y ait un écart entre l’interprétation qu’il proposait du point ‘Oméga (qu’il situait en 1999), et ce que nous avons cru expérimenter.
En effet, si on avait pris à la lettre certaines images prophétiques de Saint Jean, on aurait pu croire qu’une fin du monde aurait pu se produire en 1999.
Mais, il faut considérer plusieurs choses :
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- D’abord, Oméga n’a jamais été présenté comme la fin du monde, mais comme la Porte étroite de l’Apocalypse (qui signifie “Révélation dans la douleur” et non pas “fin du monde”). L’ouverture de cette Porte étroite est un plexus, à partir duquel la Conscience du Collectif commence à s’ouvrir, en même temps que les Fléaux s’abattent sur le monde.
- Même si ls Textes parlent d’un rideau qui se déchire, ce n’est pas pour autant la fin, totale et immédiate. Rien ne dit qu’il se déchire en entier d’un seul coup. Et quelques décennies, qui sont longues à vivre, sont toutefois assimilables à un court instant, au regard des millénaires auxquels on les compare.
- Oméga n’est donc pas forcément le matin d’un grand Soir, avec un éclair fulgurant dans le ciel apportant brutalement la Révélation à tous. L’entrée dans le VIIème tour de roue de Notre dame la Terre se fait progressivement dans la matière. Et les courants Spirituels mettent un certain temps à se déployer dans l’Astral depuis l’Abstrait jusqu’au Concret, comme une prise de conscience met un peu de temps avant de s’incarner ou de somatiser dans le corps.
Un peu de bon sens
D’abord, s’il est vrai que “le pire n’est jamais certain”, il n’est pas moins vrai, que “la peur n’écarte pas le danger”.
Donc s’il est inutile de nourrir des peurs infondées (qui ne nous protègeront évidemment de rien), il est également infondé d’avoir “tellement peur d’avoir peur”, qu’on en viendrait à nier l’évidence et à ne pas voir l’imminence de tribulations sans précédents.
Cela dit, pessimisme et optimisme sont ici hors de propos : il faut simplement tâcher d’y voir clair, en étant le plus objectif possible.
3 options
Dès lors, ce qu’on voit ne nous fait pas forcément plaisir et ne nous rassure pas forcément.
C’est là que la spiritualité vient à notre secours nous apporter un ultime réconfort, comme nous le verrons un peu plus loin dans ce texte, en prenant de la hauteur sur les hypothèses que nous allons maintenant esquisser :
- Soit tout continue comme maintenant, pendant encore quelques décennies, et c’est le scénario le plus grave. Car, alors, nous courons certainement à notre perte collective. La planète risquant d’être tellement polluée, qu’il ne sera même plus possible d’y survivre spirituellement. La situation se soldera donc par une Fusion collective au Graal prématurée. Heureusement, c’est sans incidence pour le Tout, mais malheureusement pour nous : ce sera bien dommage !
- Soit nous subissons plusieurs chocs suffisamment violents pour nous obliger à stopper nos décadences et à nous réorienter vers plus de justesse, au vu des conséquences hélas très graves, auxquelles nous devrons dès lors faire face, quoi qu’il arrive (déforestation, pollutions des sols, des mers, de l’air et même de l’espace, disparition des espèces, réchauffement climatique, etc… pour ne citer que quelques aspects du monstre que nous avons enfanté). Dans ce cas, un Âge d’or pourrait s’envisager pour quelques générations, même s’il ne devait rester que des îlots d’humains rescapés, mais unifiés par le Coeur et l’Esprit. Et cet âge d’or partiel (restreint autant dans sa durée, que dans la qualité de vie encore possible, et dans la quantité des humains susceptibles d’en vivre l’expérience) profiterait tout de même à l’humanité désincarnée toute entière, dans la mesure où il permettrait de peaufiner la Jérusalem Céleste par une collaboration délibérée et concentrée entre je Haut et le Bas (Voir à ce propos notre article complémentaire : ” Quelles sont nos chances de survie ? “).
- Soit, et franchement j’espère que ce ne sera pas le cas : un effondrement général se produit brutalement, sous peu, qui nous met tous complètement à terre, au risque que nous ne nous en relevions jamais. A moins d’un holocauste nucléaire toujours possible, qui mettrait fin au jeu instantanément, la nature s’en remettrait peut-être… mais l’humanité sûrement pas. Comme dans l’hypothèse N°1, on déplorerait l’impossibilité d’un Age d’Or (pourtant promis de par la Loi de Dieu). Cependant, on accèderait tout de même sans transition au Millenium, avant la Fusion collective et définitive au Graal (voir les textes Chrétiens à ce propos, ainsi que la fin du chapitre 1 de Terre Oméga). Là encore, c’est dommage de se priver d’une pleine Communion, quand celle-ci nous était offerte. Pour tenter une comparaison un peu osée, c’est comme si on se contentait d’une caresse furtive sur la joue, au lieu de vibrer pleinement à une nuit d’amour, épanouie dans toutes ses dimensions.
Quelle option préférez-vous ?
Evidemment, même si elle n’est pas drôle, et de plus en plus ténue dans ses probabilités, j’espère encore en l’hypothèse N°2.
Jacques Breyer disait lui-même dans les années 90, que l’Age d’Or serait “spartiate”, à moins qu’il ne soit même pas du tout !
Effet de ses Dons de Prophète ou optimisme irréductible des hommes du Sentier ? Il y croyait tout de même. Alors âgé d’une trentaine d’années, cela me donnait un peu d’espoir, dans un monde aux horizons qui me semblaient tellement bouchés…
La Lucidité n’exclût pas la confiance
Pour autant, même si on ne voit pas tellement d’issue positive à la situation actuelle, il n’y a aucune raison de désespérer. Mais d’un autre côté, il n’y aurait aucune justification non plus à rester naïf et “bêtement positif”. Il faut être lucide au Fronton, par delà les colonnes de l’optimisme et du pessimisme, et voir les choses en face, mais avec le recul de la Spiritualité, sans lequel aucun engagement véritable n’est possible.
Je crois, par ailleurs, qu’une part de la Solution n’est heureusement pas dans nos mains irresponsables, mais dans celles de nos Frères et Soeurs désincarnés, qui sont en ce moment même “à la manoeuvre” de l’Alchimie de l’Histoire. Aucun doute, qu’ils font au mieux, même si vu d’ici, les choses nous semblent souvent ne pas aller dans le bon sens.
A quoi faut-il se préparer ?
Cela dit, sans angoisse mais avec tranquillité, il faut se préparer à de sérieuses difficultés, dans tous les cas de figure.
Il paraît donc assez logique d’essayer d’anticiper un peu les choses, pour s’y préparer le moins mal possible.
Peut-être peut-on parer pour soi-même à diverses “pénuries”, en préparant tant bien que mal une forme d’autonomie ?
Il serait évidemment absurde de ne pas faire le minimum à notre portée.
- Aussi absurde que de ne pas prendre d’assurance auto, sous prétexte qu’on n’a pas d’accident depuis quelques années.
- Aussi absurde que de ne pas aller faire ses courses quand le frigidaire est vide.
- Ce n’est pas absurde d’épargner pour la retraite ou de cotiser une assurance maladie, ce n’est qu’un tout petit minimum d’organisation de base, dont personne ne conteste la nécessité.
- De la même manière, quand on voit qu’il va pleuvoir, on se munit d’un parapluie et personne ne vous soupçonne d’être angoissé, complotiste, collapsologue ou “survivaliste” 🙂
- D’ailleurs, celui qui fait des courses intelligentes et en avance de phase sur la foule hystérique, ne nuit à personne. Au contraire, cela laissera plus de quantité disponible à ceux qui s’y prendront au dernier moment, en libérant une place dans les files d’attente qui ne sera donc pas occupé par cette personne prévoyante, ayant déjà fait ses emplettes plusieurs mois avant les autres.
- Malgré les moqueries dont ils sont susceptibles d’être l’objet, les plus sensibles à ces questions, non seulement peuvent, mais “doivent” partager avec les autres leurs réflexions, pour les aider à y voir clair dès que possible, quand enfin ils se poseront à leur tour de vraies questions, face à l’urgence.
“Ne pas prévenir, c’est déjà gémir” – Léonard de Vinci
Ce n’est que du bon sens premier que de se préparer à un minimum d’autonomie, quand on voit qu’on dépend tellement d’un système qui ne tient plus lui-même sur ses pattes.
Et, pour avoir jeté un coup d’oeil cet après-midi à quelques sites survivalistes trouvés au hasard sur le net, je comprends les personnes qui se préparent à l’effondrement, mentalement et logistiquement. Certains s’amusent même à camper à la dure pour s’entraîner à revenir aux bases de la vie naturelle. Pas plus bête que de passer son temps devant un écran !
Les survivalistes sont probablement passés pour de doux rêveurs, un peu originaux et peut-être un peu paranos à force de nourrir des craintes diverses. On se demande même si certains ne souhaiteraient pas que le pire ne survienne enfin, ne serait-ce que pour pouvoir jouer avec leur panoplie, se donner raison a posteriori et reprendre l’ascendant sur tous ceux qui les prenaient pour des utopistes.
Ce qui relevait de la marginalité risque de devenir bientôt une préoccupation collective, au fur et à mesure que la tension va monter avec les menaces climatiques et géopolitiques, la raréfaction des ressources, l’effritement de nos pouvoirs d’achat et la réduction de nos libertés individuelles. Il va falloir être de plus en plus calme et clair, jouissant d’une personnalité et d’un environnement bien équilibrés, au lieu de céder à des mouvements désordonnés et d’accentuer ainsi nos fragilités intérieures.
Mais tout cela n’est pas nouveau, cela existe depuis 50 ans déjà… Et les pionniers de ces mouvements sont probablement déjà morts, avant d’avoir vu de leurs yeux l’invasion tant redoutée des “communistes” ou des extra terrestres :-)…
Plus sérieusement : souhaitons-nous, telle la cigale de Jean de la Fontaine, “chanter tout l’été” et manquer de tout lorsque des vicissitudes surgiront ? Ou bien est-il préférable, comme la fourmi de la fable, d’avoir un peu prévu, pour soi et pour quelques autres, afin de pouvoir venir en aide à ses proches ? N’est-ce pas une situation préférable à celle d’être soi-même celui qui manque de tout et se voit dans l’obligation parasite de vivre aux crochets des plus avisés ? Ce n’est certainement pas être égoïste que de prévoir un peu pour soi-même et ses amis, ni être paranoïaque que de se comporter en être responsable !
La ligne Maginot survivaliste
Mais, d’un autre côté, c’est tellement dérisoire au vu des nuages si sombres qui menacent au-dessus de nos têtes.
Je pense ainsi avec une pointe d’ironie au milliardaire qui mourra de “burn-out”, seul et désespéré sur son île privée, dans son bunker, au milieu de ses réserves alimentaires, après s’être entre déchiré avec ses proches, s’accrochant désespérément à leurs valeurs corrompues, et leurs fonctionnements égoïstes. Cela me fait penser au gouvernement Français, des années 39/40, qui se croyait fort avisé de construire la “ligne Maginot” pour empêcher les Allemands d’envahir le territoire. C’est tellement ridicule vu de maintenant, qu’on se demande s’ils n’étaient pas idiots ! Ils devaient l’être, puisqu’HItler a simplement contourné la ligne :-).
Mais, dans le fond, ils n’étaient pas tellement plus idiots que nous, qui imaginons faire face à l’Apocalypse, en faisant des provisions de papier toilettes ou de conserves alimentaires…
Alors, prenons de la hauteur
Même si nous disposons d’un Libre Arbitre qui agit surtout au niveau de la conscience), nous sommes largement déterminés dans notre destinée physique. Il n’y a donc pas à s’angoisser pour quoi que ce soit.
Comme le montre ce schéma, il n’y a jamais de raison de se faire des soucis :
Dans la vidéo ci-dessous, cet homme semble suggérer que la vie serait tellement plus légère et pétillante, si on ne l’alourdissait pas à plaisir avec nos macérations mentales :
S’angoisser est toujours un mauvais choix. Trop anticiper sur l’avenir, au point de se mourir l’existence est une maladie, dont il faut commencer par se soigner, avant de prétendre préparer le futur.
Du point de vue non duel
Depuis toujours et à jamais, il n’existe que l’Instant Perpétuel, qui rayonne dans la Perfection de l’Unité.
Comme le suggérait déjà Platon, avec le l’allégorie de la caverne, cette vie n’est qu’une projection de l’esprit, interprétée par le mental qui interpose sa représentation dualiste de la réalité entre nous et notre expérience directe. Ce processus crée artificiellement des limites, et bientôt les “histoires émotionnelles” qui en découlent dès que l’ego s’en mêle !
Le temps linéaire n’est donc qu’une illusion perceptive. A l’Aplomb d’Oméga, Instant Perpétuel, il y a l’instant présent. (voir le schéma proposé dans cet article : “contact avec nos chers disparus“.
C’est l’Honorer que de le vivre pleinement, sans angoisse ni emprise. C’est simple : vivre pleinement l’instant présent est à la fois notre Droit Et notre Devoir. Il n’y a rien ‘autre à faire.
Le Mental n’est qu’une fonction, qu’il convient de savoir utiliser, de manière opérationnelle, mais en évitant de s’y réfugier, au risque sinon de ne plus vivre que par procuration de nos pensées (maladie du monde actuel).
Nota : un ami me faisait remarquer que l’instant présent est finalement une porte vers l’instant perpétuel. Et, s’inspirant du schéma proposé par la vidéo ci-dessus (“why worry ?”) : pourquoi ne pas être, tout de suite, pourquoi attendre finalement, pour entrer de plain-pied et dès maintenant dans l’Eternité (laquelle n’a jamais commencé, elle est donc depuis toujours et à jamais… donc “maintenant”, justement !).
C’est un bon exemple de ce que peut provoquer ce genre de schémas, quand on les médite… une ouverture de la Pensée Causale, permettant l ‘accès direct à une conscience augmentée, depuis le mental ordinaire.
Se détendre pour mieux s’engager
Le but de la vie n’est pas d’arranger les choses, pour faire de ce cauchemar un doux rêve, mais juste de s’en éveiller !
Le but n’est pas de survivre aux pénuries et aux barbaries, mais de Densifier sa Conscience.
Le but n’est pas de mourir bien dodu, et à l’abri des vicissitudes, mais grâce à elles de mourir “éveillé”.
Se souvenir de cela devrait nous détendre. Et cela devrait aussi nous remettre les yeux en face de nos responsabilités.
Il n’y a donc pas une seconde à perdre… même stocker des provisions est une perte de temps, si cela est fait dans une perspective matérialiste. En effet, la “crainte de la pénurie” n’est que l’avers de la pièce de monnaie dont le revers est la “croyance en l’abondance matérielle”. Dans l’un et l’autre cas de figure, on ne décolle pas de la dualité, et on reste misérable. Ce qu’il faut surtout, pour soi-même et pour autrui, c’est cultiver la Paix de l’Unité, par le travail intérieur. ça c’est prioritaire et la meilleure assurance contre l’effondrement… de soi-même pour commencer !
“Se Réaliser en y aidant les autres !”
Cette devise Templière est exquise. Elle traduit tout l’Amour et l’Intelligence du Temple, en quelques mots simples et ordinaires.
Se préparer à des temps difficile ne relève donc pas tant d’avoir réuni un peu de matériel et quelques provisions (ou avoir appris à se défendre et à s’orienter en forêt), que de s’éveiller à l’Amour et à la Paix de l’Unité. Si quelque chose est urgent c’est cela, avant tout le reste.
Alors, mieux que de partir en vacances au loin, pour s’étourdir encore un peu plus au soleil de destinations de rêve, et au prix de pollutions coupables, ne vaudrait-il pas mieux voyager intérieurement (les deux ne sont pas incompatibles, mais on manque tellement de temps… quand on en a enfin un peu : est-il bien raisonnable de se précipiter vers une nouvelle fuite “ailleurs”, même si le prétexte en est de mieux s’y retrouver ?) ?
Vous qui lisez ce site, ne comprendrez-vous pas qu’il est possible, de voyager en vous, depuis chez vous, tel Aladin sur son tapis volant ?
L’Octogone n’est pas si difficile à comprendre et construire, et c’est une immense consolation, surtout quand le rêve tourne au cauchemar. Cela aide à rester centré, serein, et lucide au coeur de la tourmente…
Pour ponctuer ce sujet, j’aimerais terminer cet article avec ce magnifique poème de Jacques, intitulé : Le Mercure
« Combien savent que tel un mercure agité,
même en changeant de lieu on ne peut en sortir,
puisque tout l’univers tient au creux d’une main ?
Le sage qui dès lors a compris cet arcane,
embrasse le monde entier, dont ainsi il s’Evade
sans bouger de son toit.
Mais les grands capitaines enflammés du cerveau,
prisonniers de leurs chaînes, sont de tristes culs-de-jatte,
qui ne soumettent rien !»
Poésie de J. Breyer