Arrêtons-nous un instant sur la symbolique de Noël, qui est bien évidement la fête Chrétienne par excellence.
Mais avant d’être Chrétienne, c’est d’abord une fête “Christique” ! Une fête qui déborde des cadres culturels, une célébration de “l’état Christ”, la divinité dans l’Homme. Personne n’a le droit de se l’approprier d’une manière exclusive, car comme toutes les fêtes de la Lumière, elle appartient au corps Christique tout entier, qui est au-delà des races et des religions…
Les Celtes l’honoraient bien avant que la religion chrétienne n’imposât son culte d’amour, quelque peu “impérialiste “:-)
La symbolique de Noël
C’est une période qui marque la renaissance de la lumière au point culminant de l’obscurité dans l’année. La nature est dépouillée et réduite à la nudité. Certes, comme la nudité des cadavres, mais aussi comme la nudité des nouveaux nés.
Cette période invite donc à se dépouiller du superflu, comme tombent les dernières feuilles des arbres, pour pouvoir renaître, ainsi que la naissance du Messie en représente la promesse.
La symbolique de Noël : la branche de gui
Hérité des cultes druidiques, le gui est un symbole d’immortalité et de renaissance de la Lumière. On s’embrasse sous une branche de gui pour bénir l’union et ainsi assurer sa fertilité.
C’est à cette époque que le gui fleurit alors que les dernières feuilles tombent au sol, et que toute la nature prend l’apparence de la mort. Le gui exprime donc la survie de l’âme, la continuité de la vie après la mort apparente de la nature. C’est le symbole du retour à la lumière solaire originelle. D’ailleurs ses petites boules blanches translucides évoquent carrément l’ampoule argentée qui nimbe l’esprit après la mort (du moins quand l’entité a suffisamment forgé sa conscience spirituelle)
La symbolique de Noël : la bûche de Noël
Le retour de la lumière est également symbolisé par la “bûche de Noël”, bûche de chêne que l’on faisait brûler dans la cheminée.
Une des bûches était prélevée du feu allumé lors du solstice d’été, pour pouvoir restituer le soleil ainsi emmagasiné, en la rallumant à Noël, et relancer ainsi symboliquement le cycle de la lumière. De la même manière, une autre bûche était prélevée de l’âtre à Noël (ou encore mieux : au solstice d’hiver quelques jours avant) pour être rallumée au solstice d’été, afin de matérialiser ainsi la continuité de la Lumière. Voir à ce propos notre article sur “la symbolique du solstice d’hiver“).
La symbolique de Noël : le sapin
De la même manière, le Sapin de Noël nous montre par la persistance de son feuillage, l’illusion de la mort dans la nature. C’est un symbole d’espoir et d’éternité. C’est aussi l’image d’un cône. L’étoile accrochée à son sommet symbolise la “Pierre de David” qui siège au Sommet du Cône de la Jérusalem céleste (le pierre d’angle des bâtisseurs).
Et les guirlandes sur l’arbre représentent symboliquement les lignes de conduite de l’énergie (ou Lumière de la conscience circulant en spirales dans le Cône), de la Route Christique. Les croisement de lignes sont autant de chakras, symbolisés par les boules de noël, lumineuses et diversement colorées, comme nos croisement de lignes ! Les cadeaux aux pieds du sapin représentent les Grâces qu’une telle Projection Lumineuse répand autour d’elle. Et les enfants à qui ils sont offerts en premier lieu, représentent la naissance de la Lumière (et dans la religion chrétienne : la naissance de l’Enfant Dieu).
La symbolique de Noël : et le père Noël
Le père Noël, sa hotte (comme un cône renversé :-), son traineau et ses rennes, qui viennent d’un culte nordique très ancien (le lutin scandinave Julenisse, qui apportait lui aussi des cadeaux aux enfants pour célébrer la fête de Yule), font bigrement penser aux rois Mages, eux aussi des vieillards à barbe blanche qui traversent les étoiles pour apporter des cadeaux à l’enfant Dieu :
- de l’or (esprit)
- de l’encens (âme)
- et de la Myrrhe (corps)
Comme on peut le voir, malgré le matérialisme des religions et de la science, nous vivons encore à notre époque entourés de symboles de l’esprit. C’est à la fois amusant et réconfortant. Vous ne trouvez pas ?
La date de la naissance de Jésus ?
- La naissance de Jésus (fête de la« Nativité ») est fêtée le ais cette date est conventionnelle et n’est pas considérée par les chrétiens comme l’anniversaire de Jésus : on fête l’événement de la naissance, et non le jour de cette naissance.
- Fêter la naissance du Christ le , à l’Épiphanie, pourrait trouver son origine dans le choix de privilégier la première manifestation du Christ à la commémoration de la naissance physique de Jésus.
- On considère aussi parfois que l’incarnation de Jésus se produit à sa conception, symboliquement le , ce qui aboutit à une naissance neuf mois plus tard, le