Le symbole du portique maçonnique, s’appuie sur la symbolique du Temple de Salomon dans la Bible.
Il est généralement constitué de plusieurs éléments : un parvis, deux colonnes, un fronton, un symbole rayonnant, un personnage, un escalier, etc…
Voyons quelle est la symbolique du portique maçonnique dans ses grandes lignes essentielles à partir de ces 4 éléments principaux : un socle, deux colonnes et un fronton.
L’essentiel du symbole du Portique
- Pierre brute : Le socle est brun, il représente le point de départ, la quantité non encore qualifiée et encore indifférenciée. Le socle correspond à la foule, le collectif humain non encore initié, qui n’a pas encore démêlé ses couleurs fondamentales. Se couleurs restent ainsi “mélangées” dans la confusion profane, symbolisée par le brun. Cette couleur correspond à une sorte de tiédeur, dans laquelle croupit le collectif indifférencié (“beaucoup d’Appelés, peu d’Elus”) , traversé par des grands courants instinctifs et des conditionnements culturels grégaires. C’est le régime de Caïn, tandis que les colonnes correspondront au symbole de Vulcaïn, et le Fronton à Tubalcaïn.
De ce socle s’élèvent deux colonnes d’airain, Jakin et Boaz. (Premier livre des Rois 7, 13 – 21 ; Deuxième livre des Chroniques 3, 17) : « Il (Hiram, l’architecte du roi Salomon) dressa les colonnes sur le devant du temple ; l’une à sa droite et l’autre à sa gauche ; il nomma celle de droite Jakin, et celle de gauche Boaz. ».
En franc-maçonnerie, d’après ce qu’on peut lire, il est dit qu’elles sont le symbole du passage entre deux états : de l’état de profane à celui d’initié. Elles évoquent évidemment la dualité à travers laquelle il faut passer pour accéder à l’Unité du Temple. Elles représentent donc les polarités masculines et féminines, ainsi que l’équilibre entre les opposés. Elles sont aussi Rigueur et Miséricorde. Dans la Grèce antique, Platon situait le royaume perdu d’Atlantide au-delà des colonnes d’Hercule (à l’orée du détroit de Gibraltar). Ces colonnes étaient porteuses de la mention “Nec plus ultra”, servant d’avertissement aux navigateurs de ne pas les franchir, sous peine sinon de quitter le monde matériel. Elles représentent encore les épreuves de la vie, qui sont disposées en miroir pour nous Forger et éveiller notre conscience. C’est en passant entre elles qu’on était sensé accéder au royaume supérieur de l’illumination…
- Pierre taillée : La colonne noire, Boaz (qui signifie : la force), représente la force noire, vitale et mentale, qui permet à l’individu d’émerger du collectif, en osant l’expression de ses instincts dans une certaine qualité (tandis que le collectif, assez brut, n’ose pas aller aussi loin, par pression de conformité et manque de hardiesse. Cette colonne a le mérite d’oser. Il faut déjà du courage pour s’ériger. Tel le bateleur dans le tarot traditionnel, il faut déjà oser se dresser devant la foule pour s’affirmer en tant qu’individu, même si l’entreprise comporte une grande part de risque, notamment celui de se prendre pour son corps et de se réduire bientôt à son statut social. Les personnes de pouvoir ont en commun d’avoir développé quelques talent (tels les dirigeants, les artistes précurseurs, les chefs de file, etc…) et un ego assez fort.
- Pierre ciselée : La colonne blanche, Jakin (qui signifie la stabilité), symbolise le sentiment qui équilibre et humanise l’élan vital. Sans émotion, la vitalité ne serait qu’animalité. C’est grâce au sentiment que l’instinct peut être orienté vers la conscience, et non seulement canalisé vers la performance.
- Le Fronton : C’est à la fois la synthèse et l’exhaussement des deux colonnes. L’Unité par-dessus les colonnes de la Dualité, qui contient et déborde chacun des opposés ainsi que leur somme. Le Firmamentum au-dessus de Soleil et Lune. La gouvernance de l’esprit (solaire), dominant l’âme (deux colonnes lunaires, même si on accorde parfois une étiquette solaire à l’une et lunaire à l’autre) et le corps (socle terrestre).
Nota : Selon l’angle de vue qu’on adoptera, les colonnes pourront changer de polarité. Ainsi, par exemple, la colonne Boaz pourra être vue comme masculine ou féminine :
- Boaz, masculin tel un phallus qui s’érige pour féconder l’organe féminin (Jakin) recevant cette érection.
- Boaz pourra aussi être vu comme l’instinct subi de façon passive (ce qui est une attitude de concavité féminine), tandis que Jakin représentera la maîtrise masculine de ces instincts, symboliquement féminins.
Ce sont là des jongleries symboliques, dans lesquelles il ne faut pas se perdre. Ainsi, la lame de la Force dans le Tarot traditionnel présente une femme maîtrisant la force brute d’un lion (masculin) en lui ouvrant la gueule entre ses mains. Ce qui semble contredire ce qui vient d’être proposé. Mais c’est pour signifier que la force ici suggérée n’est pas une force de volonté qui fait un effort, c’est plutôt la force spirituelle qui fait appel à la Grâce. En l’occurrence le spirituel et la Grâce sont de nature symboliquement masculine, par rapport aux instincts, signés de la nuit et du féminin. Et comme toujours, ceci n’a rien à voir avec l’homme et la femme, sinon ces propos ne seraient que du machisme de base. Rappelons donc ici l’évidence que l’homme et la femme sont parfaitement égaux et complémentaires spirituellement. Qu’ils sont tous deux “féminins” (concaves) par rapport à l’Esprit Vertical et “masculins” (convexes ) par rapport à leurs instincts Horizontaux.
Symbole du noir et blanc
La symbolique du noir n’est pas mauvaise en soi, il ne faut pas en avoir peur, elle correspond à l’oeuvre au noir en Alchimie (“il faut descendre pour monter”). Encore faut-il que ce noir soit transparent, qu’il laisse passer la Lumière.
Autrement dit, l’instinct est le support vital, un carburant nécessaire, qui ne devient exploitable sur le Sentier que s’il est conscientisé. Alors, il peut s’épanouir tout en étant canalisé par l’esprit gouverneur.
La sensiblerie populaire réduit le noir à ce qui est mauvais, parce que c’est la non couleur/la non-lumière, donc l’ignorance/inconscience et potentiellement : le “mal”.
Toutefois, le noir et le blanc sont deux forces qui s’équilibrent, se complètent et se transforment l’une en l’autre.
Dans le symbole chinois du Taijitu, les deux “poissons” s’épousent mutuellement pour former l’Unité de la figure. Plus on avance dans le noir, plus celui-ci s’épuise au profit du début du blanc. Et vice versa.
Il n’ya pas là de notions moralistes de bien et de mal. Dans le symbole du portique maçonnique non plus.
Viatique (extrait du livre “Au-dessus des Tombeaux” de Jacques Breyer) :
Il vaut mieux être Transparent, tel un diamant noir, que blanc et opaque tel un morceau de savon… car le premier est Lumière, et le second Ténèbres.
Ce qui est Blanc aux Yeux du Père, est uniquement ce qui est Transparent quelle qu’en soit la Couleur.
Trêve du jugement des sectaires, la Limpidité est donc le seul Blanc à détenir dans nos natures personnelles et différentes, si nous voulons que Dieu soit en nous afin de Survivre après la mort de notre corps.
Les trois marches
Dans Terre Oméga, Jacques Breyer évoque le symbole du portique maçonnique à plusieurs reprises, en appui de ses propos.
Dans “les 3 marches” notamment, il évoque les 3 éléments clés de notre constitution : corps, âme, esprit. Voici ce qu’il en dit :
Hermès est trois fois Grand… et l’Homme se compose d’un Esprit, d’une Ame et d’un Corps.
— L’Esprit est gouverneur ; l’Ame est une moisson fluidique, un mélange d’ivraie et de bons grains ; le Corps est un outil, inerte en soi ou figé (cela est visible quand l’Esprit quitte le Corps, ou que le Subtil abandonne l’Epais).
— L’Ame se gagne par l’Esprit au moyen du Corps et des manières dont il en use… d’où les Grandeurs d’Ame, Noires et Blanches.
… Au décès, un tel Damier animique se déchire. Le Blanc est un Miel montant avec l’Esprit qui le Digère lentement, pour s’en Fortifier et donc s’Elever d’autant. Le Noir, lui, est une Cire guettant en Bas (comme un loup amaigri) autour de la dépouille ou de ce qu’il en reste, s’accrochant à tout prix, afin de reculer sa mort inéluctable.
Corps = Socle. — Ame = Colonnes. — Esprit = Fronton du Portique… (Voici symboliquement la Rose, les trois Marches, l’Edifice ou le Temple, de notre Humaine Constitution).
— Ce court exposé, pour qui ne voudrait « Aller » plus loin, peut cependant représenter déjà (mis en pratique dans la vie quotidienne) : une Initiation Mineure suffisante, capable de réaliser l’Essentiel d’un rendement Positif au travers des trois Plans fondamentaux de notre Incarnation.
Puis dans son exposé sur le libre arbitre et le déterminisme, envisageant la part de libre arbitre sous 4 aspects, ou degrés de profondeur du regard porté sur la question :
Etre Libre – Vision par lentille D :
— Si, par une certaine Vue, les deux Colonnes d’un Portique se Marient à son Fronton,… par un autre Envol, Métaphysiquement plus Elevé, je dirai ici (à la suite de mon livre « Oubah », pages 11 et 12) que : le Fronton d’un Portique, Exhausse en lui ce qui Montait du reste de l’Edifice.
Or, sans parler du Socle passif (Brun) de cette Architecture, l’une de ses Colonnes étant de Nature Positive, Volatile, donc Masculine, Blanche et Ascendante, tandis que l’autre se trouvant en tous points l’inverse de la précédente… il en résulte de ce fait : que la Sublimation Pourpre au Sommet d’un Portique, est un Plus Majeur, ou Amplification du + de sa Colonne Jakin opposée à Boas.
… Donc Boas, à son Zénith, n’entre pas au Firmament, mais elle chute aux Pieds de Jakin, lequel y entrera. « Je rendrai Homme, la Femme, afin qu’elle connaisse le Royaume de Dieu ! » (Evidemment, dans cette Sentence Sulfureuse Homme =– Initié ; Femme =- Profane).
La marche en zigzag
Les Noces Alchimiques. Terre Oméga page 62
– Au plan des Circulations dans le Portique (Marche en Zigzags), nous avons vu que Boas est au service de Jakin, puisque du Sommet de \bette dernière on atteint Pratiquement à la Base de celui-ci. (Marie-Madeleine agenouillée, essuie avec sa chevelure les pieds de son Seigneur… symbole voulu, à Méditer, concernant les deux Polarités du Couple Hermétique).
… Pour ceux qui désirent véritablement se comporter en Fils de Lumière, de nobles Correspondances découlent de cette pure et juste Expression de la LOI :
– L’Initié, Jakin, homme ou femme par le corps, ne peut méconnaître Boas, le Monde profane, s’il veut (par cette Forge) aller du Blanc au Pourpre, autrement dit : de sa Colonne Ø au Fronton du Portique .
– Semblablement, l’Initié ne doit ignorer pour lui-même le principe du Couple Initiatique quand il envisage : la Rubification de l’Oeuvre appuyée sur deux Colonnes, et non seulement la Colombe, ou Petit-Magistère, se satisfaisant d’un simple règne Mineur. (Il exista des « Discrètes » dans la Chevalerie des « Ergon » ou Moines-Rouges… et l’on comprend pourquoi ! L’Opérateur va plus Loin, après les Corbeaux, s’il dispose d’une « Ergonia » que s’il n’en dispose pas… et chacun est alors Sauvé à la mesure, par cette Force de Projection plus Vitale et Puissante).
… Ainsi bientôt, Ici-Bas, la Femme devient-elle Tout pour l’Homme ! — Un Couple d’Initiés, avant que d’avoir la vocation de trop engendrer, a fondamentalement comme But : l’obtention d’une Libération Magistrale pour ses Eléments, au moyen des armes Alchimiques que justement ils s’apportent tout Naturellement.
(En dehors du reste qui n’est pas mon propos, je ne saurais donc être, Métaphysiquement, contre le mariage des prêtres… surtout s’ils postulent un Sentier de Voie Sèche… cependant que le Couple, s’il n’est pas Réussi, annule Adam et Eve, au lieu de les décupler l’un par l’autre… cela doit être dit).
Exemple d’utilisation du symbole du Portique maçonnique
Voici pour illustration du symbole du Portique maçonnique, une présentation du processus initiatique, ce cheminement personnel qui nous conduit à devenir des « individus » à part entière…
Le symbole du Portique maçonnique ne doit pas être appréhendé d’une manière intellectuelle. Il doit être ressenti et vécu, sinon il n’est que lettre morte.
Nota : A ce propos, la franc maçonnerie est dépositaire de par son histoire de symboles universels, tel ce Portique. Grand bien lui fasse, mais ces derniers appartiennent au patrimoine de toute l’humanité. Et tout un chacun est libre de les utiliser pour progresser dans sa compréhension e la vie. C’est justement à cela qu’ils servent.
La Franc Maçonnerie est de par son histoire et ses fondations une grande maison, preuve en est ce symbole extraordinairement puissant. Mais elle n’est plus rien si elle ne travaille plus la spiritualité. Un pauvre club affairiste, vaguement politique, traitant en profanes intellectuels de sujets sociétaux. Ce serait là une grave déchéance. Je souhaite de tout coeur, que ceux qui en font partie, entretiennent sa flamme originelle de spiritualité ardente.
Envisageons d’abord la conscience est comme ce fronton du Portique, qui repose sur deux colonnes.
- Colonne noire = Conscience du temps qui passe : la séparation, la personnalité, l’histoire qui se raconte dans votre tête, les pulsions qui émergent, les comportements mécaniques et compulsifs qui se manifestent en vous (auxquels vous ne laissez pas systématiquement libre cours, mais que vous voyez, sans les juger, sans les étiqueter)
- Colonne blanche = Conscience de l’instant présent, unique : votre être intimement relié à tout depuis cet endroit. C’est comme être debout dans l’eau avec le bas du corps dans la stabilité de l’eau profonde et les épaules en contact avec le mouvement des vagues à la surface. Là d’où vous êtes, vous vivez les deux plans de conscience simultanément, sans les confondre. Les deux plans sont superposés. Tantôt c’est l’un qui prédomine et parfois c’est l’autre. Vous êtes prêt à mourir puisque vous mourrez à chaque instant à votre mental et à votre passé. Donc plus besoin de vous rassurer avec des explications théoriques. Vous préférez de loin l’expérience directe.
Les 4 étapes de l’initiation
1 – Le Socle du Portique maçonnique
On est d’abord lancé dans la vie, en pleine illusion des sens, identifié à l’ego.
Puis survient la première incision possible. Elle a lieu si on se pose la question de la spiritualité (et si on invite évidemment).
C’est peut-être en partie lié au destin, c’est certainement aussi une question de libre arbitre… : Toujours est-il que certains se laissent inciser par la question et d’autres s’en détournent.
- Si on refuse la question, on se maintient dans la conformité, dans le socle et on se priver d’avoir la moindre pensée métaphysique personnelle. D’ailleurs, on ne “pense” pas vraiment, on est plutôt pensé, et on ne fait que réagir émotionnellement en résonance avec des pensées non personnelles qui nous traversent. On est tous obligés de passer par là, donc pas de panique, il est toujours temps de se réveiller…
- Si on ne refuse pas la question, elle finit par s’imposer d’elle même. Pas d’une manière philosophique ou intellectuelle, mais d’une manière expérientielle et émotionnelle. On commence alors à s’arracher du collectif, pour se laisser entreprendre par la question, qui nous creuse impitoyablement jusqu’à l’os. Cela fait peur ? Pas tellement, parce qu’à ce stade, on ne se doute pas que cela va nous avaler entièrement. On est inexorablement attiré, c’est plus fort que soi…
Colonne noire : l’engagement !
Précisions que l’engagement dont nous parlons n’a rien à voir avec le fait de s’adonner à un métier, sa famille, sa commune, une association quelconque. Il s’agit de l’engagement dans une démarche de conscientisation, dont vous comprenez que c’est face au dragon du quotidien horizontal qu’elle se joue. Vous observez les autres foncer, sans se poser de questions, vers leur propre mort… Paradoxalement, alors qu’ils en ont peur, cela ne les interroge pas plus que ça, au point qu’ils s’arrangent pour l’ignorer, semblant faire comme si l’incarnation était éternelle.
Vous n’en revenez pas de constater cette immense absurdie de tout un monde qui va droit dans le mur (et auquel vous ne pouvez pas ne pas participer) !
Et, tout en jouant le jeu, vous vous rendez bien compte que n’êtes pas dans le moule. Il est probable que cet engagement sur le Sentier de la conscience vous isole un peu des autres. Et si vous avez du coeur, cela vous blesse probablement. Par ailleurs, vous avez aussi de la peine pour ceux que vous aimez, et qu’il faut bien laisser un peu derrière vous, puisqu’ils vous tournent le dos en refusant de se mettre en chemin, comme vous le faites. Mais comment leur en vouloir ? Ils font ce qu’ils peuvent, tout comme vous. Evidemment ils ne vous comprennent pas, et vous jugeraient même volontiers si vous leur laissiez une prise pour le faire. Vous êtes donc obligé de vous protéger, même de vos proches. Vous êtes donc finalement seul dans la vie. Donc, même s’il se peut que vous soyez bien entouré (ceci n’est qu’une question de déterminisme), vous êtes fondamentalement seul face à la grande Question (et cela, c’est un choix qui est vôtre)… C’est un choix courageux et solitaire, qu’il vous faut assumer avec une certaine discrétion, pour ne choquer personne et avoir la paix.
Colonne blanche : le détachement !
Deux cas de figure se présentent alors :
- Soit vous vous prenez au jeu, et finissez par y « perdre votre âme » comme tout le monde, fasciné par l’illusion de l’orgueil, de l’argent, et de la sexualité. Et vous devenez comme les autres, pris dans le système. Mais vous avez en plus la coquetterie de vous croire « plus malin », parce que vous, en plus, « vous faites de la spiritualité »… En fait, vous avez tout simplement un ego encore plus grand que les autres.
- Soit vous jouez le jeu, mais parvenez à en sortir vivant, entier, intègre (peut-être de justesse…). Autrement dit, vous accédez à la conscience de l’instant présent, tout en ayant les deux pieds sur terre parce que vous avez été au feu de l’action et de l’illusion du monde. Alors, parfois, vous entendez au loin des naïfs, fraîchement « convertis », répéter en choeur ce que les nouveaux grands prêtres à la mode leur ont enseigné, mais leurs « chansons » ne vous intéressent pas tellement, parce que vous vivez l’expérience directe de ce qu’ils racontent en seconde main de « l’homme qui a vu l’homme qui a vu l’ours »… Vous, de temps en temps : vous voyez l’ours directement. Et vous vous la fermez ! Et puis, cet « ours » (pour continuer de filer la métaphore), de plus en plus, vous le sentirez présent tout le temps, en arrière plan de la conscience. On pressent là l’imminence du Fronton. Et vous avez compris dans le paragraphe sur l’a marche en zigzag, que le courant qui circule depuis le Socle, débouche au Fronton à travers Jakin.
Le Fronton : finis les “grades et autres médailles en chocolat”…
Depuis le Fronton du portique maçonnique, se posent de nouveau des questions métaphysiques qui nous avaient tout d’abord assailli. Mais, nous n’avions alors d’autre option que de travailler à partir des réponses des autres, plus ou moins justes.
Maintenant ce n’est plus nous qui les travaillons, ce sont elles qui nous entreprennent.
Et les réponses émergent d’elles-mêmes, de l’intérieur, comme aimantées par la Question et découlant de l’expérience directe.
Se pourrait-il, dans cet état, que certaines expériences naturelles et simples nous soient enfin accessibles, où la réalité dépasse la fiction ?
C’est à chacun de vivre sa propre expérience, quand il en arrive là.
« Savoir-Vouloir-oser-Se taire » nous suggère le sphinx antique…
Un commentaire sur « Le symbole du Portique maçonnique »
Les commentaires sont désactivés.