Magie opérative

Qu’est-ce que la « magie opérative » ?

Cet article vise à éclairer des notions importantes sur le Sentier, où on s’emmêle les crayons pendant longtemps, si on n’y voit tout de suite clair sur les pièges du chemin. Ce sera l’occasion de préciser quelques éléments de vocabulaire, qui permettent de se comprendre quand on se parle.

Nous commencerons par définir ce qu’est la magie, et nous la diviserons en 3 branches :

  • la magie naturelle (sympathique)
  • la magie cérémonielle (compliquée)
  • la magie opérative, ou magie de la métaphysique en action (actualité). Cette dernière se divise aussi en 3 sous-branches que nous ne ferons que citer.

En fait, il n’y a qu’une seule magie, et elle est forcément opérative. Dans le cas contraire, ce n’est rien d’autre que du magnétisme et des projections de la volonté, sans intérêt. Elle peut aussi se présenter sous forme de sensibilité aux soins, par les plantes notamment. Mais c’est bien peu de choses, si on en reste à cette « magie verte », souvent un peu naïve et désarmée face aux problèmes de l’existence.

Toutefois, à des fins « pédagogiques » nous distinguerons plusieurs sortes de magie, pour nous faire bien comprendre et montrer que celle que nous appelons ici « magie opérative » est le coeur de la magie vraie. Les autres n’étant que :

  • soit une caricature, n’ayant rien de commun avec l’esprit de la magie authentique
  • soit des marches intermédiaire pour accéder à cette forme de magie la plus haute, qui s’envole vers la théurgie.

Enfin, nous partagerons quelques pistes à propos de ce qui pourrait être accompli comme Rituel de magie opérative, en cadrant les Forces Cosmiques dans la perspective d’un travail entrepris.

Qu’est-ce que la magie ?

Qu’appelons-nous « magie » ? C’est un art. Celui d’évoquer les 8 Béatitudes de l’Evangile, pour les incarner dans la vie ordinaire au travers d’Actes déterminants. La magie opérative évoque donc : la liberté, la vérité, la joie, l’harmonie, la bonté, la pureté, la paix et la vitalité.

  • Soit la magie est absolument transparente (relativement à un palier de conscience bien sûr), soit elle n’est rien (ou pas grand chose).
  • Soit la magie part de la pure conscience pour la traduire en Actes lumineux, soit elle n’est qu’opacité et pauvres contorsions de fakir impénitent. Et même quand elle est dite ‘magie blanche » et qu’elle part donc d’une bonne intention, elle est quand même en partie noire, si c’est « l’ego gentil », qui pratique la magie blanche… : Dès qu’il y a l’idée qu’on serait « quelqu’un » en tain de pratiquer, il y a appropriation, histoire personnelle, restriction et détournement du flux vital universel, pour le compte d’un ego, même paré de jolis sentiments.

D’un autre côté, si vous touchez ne serait-ce que du petit doigt au plan de l’Unité, vous ne pourrez plus que vous adonner en toute conscience à vos activités, même les plus ordinaires. Dès lors, celles-ci deviendront toutes « magiques », parce qu’elles traduiront votre vision de l’Unité et votre rapport de paix et d’amour avec tout ce qui est.

Une de ces activités  lumineuses (peut-être la plus haute,) pourrait être la magie opérative,  un culte rendu à l’Unité suprême, à travers la conciliation amoureuse des forces de la nature.

 

La magie c’est de l’art

La magie opérative est l’art d’aimer le Créateur et sa Création.

Il en va de la magie comme de la mort :

  • Ceux qui ont pour elle une attirance morbide n’ont pas compris ce qu’elle est vraiment. Ce sont des gens malades, qui devraient se soigner, parce que la pseudo magie qui les attire n’est qu’une déviation mentale (voir notre article sur les Ténèbres incréées), de misérables croyances en un pouvoir sournois que l’on pourrait exercer sur la nature et sur les autres.
  • Ceux qui l’ont en horreur (parce qu’ils en ont peur), sont de pauvres gens, un peu coincés probablement (peut-être de lointains descendants de l’inquisition obscure), qui ont peur de leur ombre, et crucifieraient Jésus lui-même, s’ils le rencontraient aujourd’hui, parce qu’ils sont incapables d’aimer, d’admettre la différence, et ne comprennent décidément rien.
  • Ceux qui en ignorent tout, sont des individus qui ont la chance d’avoir encore beaucoup à apprendre. De larges horizons  s’ouvrent devant eux, s’ils s’ouvrent à cet art, en conscience.

Voilà, comme ça, c’est dit. Si vous continuez votre lecture, vous saurez dorénavant à quoi vous en tenir et dans quels camp vous situer 🙂

 

Définition profane de la magie

Voici la définition qu’on peut en trouver sur le site du dictionnaire Larousse :

« Ensemble de croyances et de pratiques reposant sur l’idée qu’il existe des puissances cachées dans la nature, qu’il s’agit de se concilier ou de conjurer, pour s’attirer un bien ou susciter un malheur, visant ainsi à une efficacité matérielle. »

Commentons et rectifions :

La magie authentique est un ensemble de pratiques (rien à voir avec des croyances), traduisant un amour de la Vie, pleinement conscient de ses soubassements Géométriques, appliqué à un désordre quelconque à corriger pour rétablir l’harmonie de l’Unité au sein même de la Dualité.

Précisons que la magie s’appuie sur des Lois dites de l’ésotérisme (ce qui signifie : accessible aux initiés qui se sont qualifiés pour y atteindre). Par extension on a fini par appeler magie, ce qu’on ne comprend pas encore et en particulier les actions à caractère occulte (généralement négatives). Cela a donné la distinction entre magie blanche et magie noire.

 

Magie noire et magie blanche

Selon la référence du Larousse toujours, la magie se subdiviserait en deux branches, la blanche et la noire :

  • magie blanche : « Ensemble de croyances et de pratiques reposant sur l’idée qu’il existe des puissances cachées dans la nature, qu’il s’agit de se concilier ou de conjurer, pour s’attirer un bien ou susciter un malheur, visant ainsi à une efficacité matérielle. » En fait, il n’y a rien de secret, ni rien de sur-naturel dans la vie. Tout est Dieu, Seules des personnes manquant de lucidité, imaginent qu’il y aurait des « secrets » dans la simplicité de l’Unité, et qu’il y aurait quelque chose au-dessus de la nature de Dieu Unité. Cela dit, ce que cette définition tend à dire aussi, c’est que :
    • les pratiques magiques sont discrètes. Il est certes inutile de scandaliser des foules qui ne pourraient comprendre, n’ayant pas fait la démarche pour cela. Mais pour autant, il n’y a là rien de scabreux ni de « secret ».
    • et les forces sollicitées sont les forces subtiles de la nature, dont une personne trop pressée et à la courte vue, ne soupçonnera pas l’existence (d’où l’idée fausse de forces « occultes »)
  • magie noire : « ensemble de pratiques secrètes qui ont pour but de se concilier les mauvais esprits, les forces surnaturelles, pour qu’ils exercent leurs pouvoirs à l’encontre de quelqu’un à qui l’on cherche à nuire. » – Ceci est évidemment l’inverse de la magie, c’est pourquoi on qualifie cette perspective malveillante de magie noire, sournoise et faite d’abominations en tous genres. C’est ce que l’on pourrait classer dans les Ténèbres incréées de par Dieu, mais inventées par le mental de l’homme qui se prend pour un ego séparé : un sous-humain, au comble de la démence !

Le distingo entre magie noire et magie blanche tient parfois à peu de choses, quand par exemple une personne a priori armée de bonnes intentions se pique de vouloir être sauveur d’autrui, en ingérant dans sa vie, à travers des pratiques occultes. C’est en fait de la magie noire qui s’ignore, fondée sur la double fausse croyance :

  • qu’il y aurait des pouvoirs cachés (alors qu’il n’y a rien de tel)
  • que le magicien se tiendrait en quelque sorte « responsable d’autrui » (alors que chacun n’est responsable que de soi-même), au point de se mêler de sa vie, à partir de ses pseudos pouvoirs. En fait, chacun est libre (en fait, personne ne peut faire véritablement ni bien ni mal à autrui, pare que chacun est la pure conscience éternelle), et les petits « mois » séparés, qui seraient en danger, n’existent pas (voir : « qu’est-ce que l’ego ?« )

La magie noire est un tissus d’âneries mal pensées… mais pas toujours dénuées d’effets. Surtout si on parle d’influence malveillante, d’effet nocebo, de suggestions sur des esprit faibles et vulnérables…

Il est cependant relativement simple de se libérer de tentatives d’emprise malveillante sur le plan énergétique (voir cet article : « Le recouvrement d’âme« )

 

Magie naturelle

La magie naturelle, est la seule vraie magie dans le fond (avec évidemment la magie opérative, que l’on nomme théurgie, et qui est relève de la « haute magie », comme le disait Eliphas Lévi). Les autres ne sont la plupart du temps que des superstitions et des agitations impuissantes.

On l’appelle parfois « magie verte » par rapport à la couleur du végétal, qu’elle sollicite tout particulièrement. Mais en fait elle concerne autant les minéraux et les animaux. C’est évidemment une magie blanche, par opposition à la noire. Armée d’intentions pures, cette magie s’appuie sur les forces naturelles des éléments (voir à ce sujet :Rituel des 4 éléments), pour répandre le bien sous différentes formes :

  • rétablir la santé
  • rétablir la paix entre des personnes en conflit, avec elles-mêmes ou avec autrui
  • rétablir l’harmonie entre des énergies
  • rétablir un équilibre personnel
  • charger un lieu
  • etc…

La Wicca s’est beaucoup exprimé sur la magie de la nature, par une littérature abondante, de grimoires et de recettes diverses, parfois frappées au coin du bon sens… et parfois complètement farfelues, avec des fantaisies dignes de science fiction, comme dans des romans de sorcellerie qui feraient peur aux petits enfants.

Nota : Un auteur célèbre comme Marion Zimmer Bradley, évoques des pratiques de magie naturelle dans ses excellents romans Les Brumes d’Avalon. Si le sujet vous intéresse, vous y trouverez des illustrations romancées de ce que peuvent être des pratiques magiques avec la nature.

 

Magie populaire

On désigne par cette expression des pratiques, souvent  plus ou moins superstitieuses, visant à régler des affaires courantes et domestiques.

C’est aussi la magie des rebouteux, la magie des soins par les remèdes de « bonnes femmes » (expression qui désignait les guérisseuses, des femmes pleines de bonté, qui soignaient bien avant la démocratisation de la médecine dite scientifique)… Ces soins énergétiques et ces médecines douces, peuvent avoir des effets surprenamment efficaces.

On peut aussi ranger dans cette catégorie, les pratiques divinatoires de quartier, à côté des pratiques divinatoires sérieuses, pratiquées par des gens sincères, doués et professionnels très expérimentés dans leur art.

La magie populaire est malheureusement souvent apparentée à une magie noire, dans la mesure où elle recouvre aussi des pratiques de malveillance entre voisins. Il y a toujours eu (dans les campagnes notamment), des personnes proches de leurs instincts et des forces de la nature, qui prennent appui sur de vieilles recettes pour tenter de nuire à autrui.

 

Magie cérémonielle

La magie cérémonielle a deux aspects :

  • une magie conventionnelle et symbolique, qui se pratique en groupe, à l’occasion de cérémonies. Elle est donc moins concentrée dans ses effets, même si elle s’appuie sur le magnétisme d’un groupe de participants, qui soutient les opérations. Elle honore les fêtes naturelles de l’année, par des protocoles plus ou moins simples ou sophistiqués. Citons par exemple, les cérémonies druidiques. Et à ce propos signalons le bon livre de Viviane Moullec sur « les fêtes et rituels du druidisme ».
  • une magie proche de ce qu’on appellera au paragraphe suivant, la magie opérative, à ceci près que cette magie cérémonielle est constituées de cérémonies sophistiquées pratiquées par des cabalistes distingués, usant de nombreux ustensiles, et de textes savants, comme s’il était besoin de tout un décorum pour évoquer les forces naturelles de la vie.

C’est une magie essentiellement psychique, où tout se passe dans la foi en des dogmes et des rituels traditionnels, souvent très compliqués à dessein (pour obliger à la concentration, et impressionner l’imaginaire – voire : Dogme et Rituel de haute magie d’Eliphas Lévi). Citons quelques auteurs connus de ces pratiques : Paracelse, Agrippa,  Crowley,  Papus, Franz Bardon, Moriasson…

Pour avoir parcouru quelques uns des traités de ces auteurs, il me semble qu’on y parle plus de volonté que d’amour, plus de technique que de conscience, plus de croyances que de métaphysique pensée sur le fond. Elles me semblent même très bien pouvoir servir d’alibi à des egos sur dimensionnés, se trouvant là un moyen d’assouvir leur goût de pouvoir et de domination sur Autrui.

Ces magies, quelque peu exotiques et d’une époque dépassée, me paraissent très éloignées de la simplicité des Cryptes opératives. Elles nous écartent aussi des magies naturelles des êtres simples et purs qui aiment la nature (tels les anciens druides et autres chamans, prêtres de la forêt de toutes les époques et civilisations). Personnellement, j’ai apprécié de parcourir certains de ces livres, pour voir ce qu’il y avait dedans, savoir ce qui s’est pratiqué par le passé. Il y a sans doute certaines pratiques fondamentales à conserver en les réactualisant, comme le cercle de protection ou le miroir magique, par exemple, parce qu’elles sont universelles et intemporelles. Mais toutes les histoires de pentacles compliqués (dont les signatures ne correspondent pas à la simplicité de la nature mais plutôt à des conventions symboliques faisant référence à de pactes anciens hors d’usage), et de conciliations d’entités d’autres planètes me paraissent plus que farfelues.

 

Magie opérative

« Opératif » est un terme souvent associé en complément du mot « spéculatif » :

  • Spéculatif renvoie à une étude (spéculations, interrogations)
  • Opératif renvoie à une pratique (opérationnelle)

La magie opérative est une magie naturelle, adossée à une conscience aiguë de la métaphysique. Elle obtient apparemment des « Miracles » par l’affirmation de la Loi Divine (voir à ce sujet Joel Goldsmith), formulée à partir du language de l’Abstrait, et Cadrée par rapport aux enjeux envisagés.

En magie opérative, tout doit partir de la métaphysique, sinon ça ne décolle pas ! Les Forces mises en meut, ne se prennent pas « de force » (contrairement à ce qu’écrit Franz Bardon !), elles viennent par amour, et elles le font si l’amour de l’être qui les appelle est structuré par l’Autorité que donne la vraie connaissance (ou conscience). Elles le reconnaissent si l’action conduite est juste dans les Actes proposés (intentions traduites en architectures géométriques, rythmes, saisons, directions, couleurs, sons, parfums, etc… car c’est leur seul langage), qui doivent traduire une intention également juste.

La magie opérative se divise elle-même en 3 branches :

  • corps : la magie opérative sur les élémentaux de la nature (les entités invisibles qui peuplement les 4 éléments Feu, Air, Eau, Terre).
  • âme : la magie opérative avec les être élémentaires, les maîtres ressuscités, qui peuvent nous inspirer et nous « prendre en charge » (comme le dit Jacques, mais je n’aime pas cette expression qui semble nous déposséder de notre responsabilité).
  • esprit : la magie opérative avec les êtres angéliques, véritables rayons du Soleil Divin… Bien sûr, on ne les contacte qu’à travers la dimension relative de notre planète. Et comme vous le verrez en fin de cet article quand nous parlerons de « cadrer la Lumière », nous n’évoquerons pas particulièrement cet aspect de la magie dans cet article, déjà bien assez long par ailleurs.

La magie opérative est la mise en application de la connaissance des rouages occultes de la vie, pour accompagner et Accomplir la Volonté du Père, à travers le Fils. Ainsi, par des Actes conscients, réfléchis et responsables, « le Fils taille-t-il le jardin du Père »…

 

« Tailler le jardin du Père »

A quoi bon avoir un Fils, si le Père Réalisait tout Lui-même, directement ?

Le Fils a sa place et son rôle dans la Création du Père. Il parachève l’Oeuvre du Père, il prolonge son Vouloir en mettant la dernière main aux ciselures de l’Oeuvre. Le Fils n’est rien d’autre qu’une cellule de la main du Père en train de fignoler le jardin d’Eden.

Nous en parlons ici d’une manière poétique et symbolique, par l’intermédiaire de cette métaphore du jardinage, mais cela s’étudie métaphysiquement à l’aide de schémas géométrique, seul ou dans des ateliers de métaphysique en groupe, qui aident chacun dans son travail personnel.

La question se pose peut-être à vous, si vous avez déjà fait un bon parcours en métaphysique et notamment en méditation non duelle, de savoir quoi faire dans la vie. Ayant compris que les enjeux véritables ne sont pas au sein du rêve de la vie ordinaire (dont il convient davantage de s’éveiller que de s’agiter en vain à essayer de l’arranger), que reste-t-il à faire dans la vie ? (voir notre article au titre provocateur « Rien à faire ?« ).

Eh bien il se pourrait que vous découvrirez en vous la vocation d’honorer la vie à travers des rituels personnels, comme d »autres jouent de la musique ou font de la pâtisserie. Chacun est libre et parfait comme il est, à l’image de dieu, qui s’exprime d’une manière totalement différente en chacun d’entre nous.

C’est à chacun qu’il revient de ressentir en soi-même l’appel de sa vocation.

La magie opérative pourrait-elle être la vôtre, ou l’une d’entre vos aspirations profondes ?

En continuant votre lecture, vous en saurez peut-être davantage…

 

La lune et la magie opérative

La magie opérative travaillera sur les énergies autant lunaires que solaires. Mais fondamentalement, toute magie est signée d’abord de la symbolique de la lune.

Pourquoi ?

  • Parce que « Dieu le Père » (ou la pure conscience indifférenciée) est comme un soleil, qui éclaire « Dieu le Fils » (la conscience individualisée), lequel tel une Lune dans cette comparaison avec les deux luminaires de la Terre, reverse sa Lumière diffractée de la conscience Universelle sur un projet particulier. Le Fils est donc une Lune par rapport à la Lumière verticale du Père.
  • Il en va de même, pour l’âme (voir notre article : « Qu’est-ce que l’âme ?« ), qui reçoit l’éclairage direct de l’Esprit gouverneur, et la diffracte d’une manière oblique sur le Corps. Elle est donc, elle aussi, en correspondance avec la Lune. C’est pourquoi l’Esprit est doré, tandis que l’âme est plutôt argentée, comme la Lune.

Magie opérative, magie lunaire

Cadrer Dieu

Dieu infini ne peut ni nous entendre concrètement, ni nous répondre. Et soyons réalités (et non pas sentimentaux ou bêtement romantiques à cet endroit, qui nécessite de l’objectivité et une réflexion de fond) : Il n’est évidemment pas concerné par nos prières !

Rendez-vous compte, qu’il s’agit de La Source Non Manifeste de toute Création ! Par définition, elle ne reçoit pas plus nos prières, que vous n’êtes conscient d’une cellule de bout de votre doigt. Même si Dieu est amour et sensibilité et qu’Il est partout, il ne va pas vous répondre comme le fait Jésus sur sa croix dans l’église de Don Camillo 🙂 Cette célèbre série de films est adorable de fraîcheur grâce à cela notamment. elles est amusante à regarder…

magie opérative, et croyances populaires

En revanche, la part Dieu en nous-mêmes et les énergies autour de nous sont des plus concernées par nos élans intérieurs, et nos pensées élevées.

L’environnement dans lequel vous faîtes votre magie opérative sera donc directement impacté et participatif si vous savez le concilier.

Il faudra pour cela cadrer la puissance occulte dans le temps, dans l’espace et dans la lumière.

En fonction de ce qui est honoré, il faudra trouver en correspondance :

  • le moment propice, en fonction de l’astrologie des cryptes,
  • la direction (et peut-être le genre de lieu) qui convient
  • le plan de conscience et peut-être même le chakra du corps à mobiliser plus particulièrement

 

Prière dirigée

Qu’est-ce que la prière ? qu’est-ce qu’une prière dirigée ? En quoi se rapproche-t-elle de la magie opérative ?La prière dirigée fera l’objet d’un autre article plus tard. Ici, nous dirons simplement que des Rituels de magie Opérative sont à concevoir, sous forme de « prière » orientée vers les énergies à mobiliser. Il s’agira de mettre en actions les Lois Divines, à partir de leur language, simple et direct comme l’est la nature :

  • des sons,
  • des lumières, des couleurs
  • des orientations,
  • des parfums,
  • des mots-force, éventuellement accompagnés de quelques mots venant du coeur vibrant (prévoir un texte court, pensé pour son contenu mais aussi pour ses sonorités)
  • des gestes, voire des actes,
  • prolongés ou non par des ustensiles consacrés, des supports de projection divers

 

Cadrer Dieu dans l’espace

On choisira donc un lieu qui correspondra aux travaux magiques envisagés, qui pourra être par exemple :

  • un coin de forêt
  • un croisement de chemins en campagne
  • le pied d’un bel arbre
  • une clairière enchanteresse, une prairie verdoyante
  • une caverne ou une grotte,  une excavation, une crevasse, une galerie souterraine
  • un pic, le sommet d’une colline ou un monticule,
  • une rivière, un pont sur un fleuve, un bord de mer, un lac, une cascade, un torrent, une source, une crique en bord de mer, un bout de plage,
  • un désert, ou une falaise, ou un plateau, ou une vallée, ou une plaine
  • ou tout simplement votre propre oratoire (et là encore, choisir entre une crypte si vous pouvez disposer d’une cave privative sous votre maison, un temple naturel en plein air dans votre jardin, votre cabinet de réflexion privé dans votre maison, une pièce dédiée aux travaux opératifs…)

 

Cadrer Dieu dans le temps

On calculera aussi le moment propice.

Et dans un autre article, nous vous indiquons comment calculer l’instant propice pour vos travaux, afin de vous mettre en correspondance avec les énergies du Temps. Voir cet article « Astrologie Opérative« . On vous expliquera comment calculer cet instant propice, en fonction du calendrier des 36 angélies solaires de l’année, du mois lunaire, ou du jour.

Mais vous pouvez aussi vous référer à l’angéologie chrétienne par exemple, ou aux fêtes druidiques…

Tout est bon, du moment que vous comprenez la symbolique attachée à chaque période, pour vous concentrer au meilleur moment du jour, de la lunaison et de l’année. Plus la clé que vous utiliserez sera simple et directement axée aux Rythmes de la nature sur notre planète, plus elle sera puissante opérativement. Plus elle sera alambiquée, plus elle aura de chances d’être fumeuse, tirée de traditions répétées à qui mieux mieux par des gens qui les déforment au passage, s’éloignant toujours davantage sans le savoir de la pureté originelle.

Ainsi les fameux « noms » des anges, qui seraient 72. Pourquoi pas ? Mais est-on sûr de cela ? Est-on sûr de leurs noms, au-delà de bonnes recherches sur leur étymologie, qui ne prouvent ni leur existence, ni la pertinence de leur dénomination. et au-delà d’une connaissance universitaire à propos de théologie, ce qui compte vraiment c’est de détenir leur « signature ésotérique », qui ne se trouvent dans aucun livre (et qui se cisèlent avec l’évolution alchimique de notre planète)… Les grimoires qui proposent de telles signatures, en offrent une vision beaucoup trop compliquée, et dépassée, qui de toutes façons ne vous donnera pas « votre » accès à l’ange. Cela il vous le donnera lui-même, ou bien vous ne l’obtiendrez jamais…

Je n’ai rien contre l’angéologie, souvent exposée par des chercheurs sincères et sympathiques. Je prends cet exemple, parmi d’autres, parce qu’il illustre un des grands pièges de l’ésotérisme : ils se réfèrent les uns aux autres, sans trop se poser les questions fondatrices, pour savoir vraiment de quoi ils parlent. Ce ne sont que des « savoirs » (supposés vrais) et pas une connaissance de première main. C’est comme répéter ce qu’enseignerait « l’homme qui a vu l’homme qui a vu l’homme qui a vu l’ours »… La métaphysique vous propose de voir l’ours directement par vous-même !

Alors, pour ces raisons, des calendriers trop « cosmiques » et compliqués, prenant en compte des planètes lointaines, risque de diluer la puissance et de vous perdre dans les sables de l’impuissance. Nous vous proposons une version simple (et traditionnel pluri millénaire) des 8 fêtes magiques du calendrier ésotérique annuel.

8 fêtes magiques - calendrier annuel

 

Les dates à retenir sont celles qui correspondent aux Sabats et Esbats, les milieux des V (chiffres 5,14, 23, 32) ainsi que les passages entre IX et X (9 à 10, 18 à 19, 28 à 28, 36 à 1).

Ce calendrier est extrait de l’ouvrage de Jacques Breyer intitulé « Clefs opératives vérifiées », que vous pourrez vous procurer dans le commerce.

Le schéma se déduit de la Rose Numérique qui y est présentée et commentée :

Rose numérique : les 8 fêtes magiques de l'année

Et pourquoi ne pas cadrer Dieu dans la Lumière ?

En effet, on peut le faire aussi, en choisissant les Plans de Conscience auxquels on s’adresse. C’est là le registre de la Cabale (conciliation d’Entités), et surtout de la Théurgie (conciliation de Forces Angéliques). Mais ceci n’est plus de ressort de la magie dont nous parlons dans cet article. Pour se lancer dans la Théurgie, il faut de bonnes raisons pour le faire et une maturité spirituelle à toute éprouve, forgée pas des années de méditation en voie sèche.

Petit à petit nous aborderons ces aspects du Travail sur Soi, qui font partie du Sentier… mais plutôt vers la fin du parcours qu’à son commencement 🙂